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The Man from Nowhere

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 2.5/5

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32 critiques: 3.59/5



Elise 3.5 Retour aux sources
Aurélien 2.75
Arno Ching-wan 2.25 Nowhere to hide but nothing to show
Ordell Robbie 1.5 Erreur de casting (WON Bin) et manque de personnalité.
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Retour aux sources

The Man From Nowhere est le film qui me fait rappeler pourquoi je me suis intéressé au cinéma coréen il y a quelques années. S'il ne se démarque pas énormément des films d'actions coréens des années 2000, il a le mérite d'en être un très bon (c'est peut-être par là qu'il se démarque en fait). C'est un savant mélange de brutalité à la coréenne, c'est-à-dire simple, basique, mais terriblement efficace, et de mélodrame qui, bien saupoudré au fil du récit, et non lâché comme une bombe, fait son petit effet sur le spectateur. Tout cela précédé par une installation bien menée, sans excès, et achevé par une fin rapide, quelque chose que je n'imaginais presque plus revoir dans un film coréen depuis plusieurs années. La réalisation est également très terre à terre, évitant les effets inutiles pour se concentrer sur l'action, et c'est tout à son avantage. On regrettera une musique un peu trop présente à certains moments, et la voix grave de Won Bin qui va mieux à Batman qu'à Won Bin. Mais outre ces petits désagréments, The Man From Nowhere est un film d'action de très bonne facture.

22 décembre 2010
par Elise




Nowhere to hide but nothing to show

Extrait issu du CR de Beaune 2011

A ne pas confondre avec The Man Who Wasn’t There des frères Coen – aucun lien de parenté sauf un lointain rapport entre un coiffeur et un djeuns blasé de tout sauf de sa coupe de cheveux - The Man From Nowhere est un Leon's like archi violent encore une fois bien nihiliste dans ce genre hard boiled que les coréens poussent dans ses derniers retranchements. Won Bin y incarne un simili Crying Freeman assez convaincant malgré une posture "mèche rebelle" qui ne m'avait pas manqué. C’est crade : on enlève des gosses pour des trafics d’organes et ça dépote, même si la réalisation est parfois brouillonne et le rythme en dent de scie. Parfois, aussi, il pleut, ce qui nous donne droit à l'usuelle vue plongeante sur des parapluies et des cheveux mouillés. Rien de neuf à l’horizon. Si l’homme vient de nulle part comme un cow-boy de là-bas derrière la colline, ce film ne vient pas de nowhere, il est coréen pur jus et en l'occurrence ça n'est certainement pas un compliment : scénario d’une machine d’action Europacorp’ à la Taken où l'on remonte la chaîne alimentaire ; combats et ennemi empruntés à la trilogie Bourne mais aussi à la filmographie de Steven Seagle : bras cassés, duel au couteau final de Piège en haute mer et lourdes citations du Léon de Luc Besson, de la jeune gamine dont la mère vole de la drogue à de dangereux truands au voisin tueur solitaire sentimental en passant par un méchant psychopathe qui pète un plomb dès qu'on lui abîme son chouette costard tout neuf. On emprunte, on recycle, on surenchérie… mal, parce qu’après tout HK ne s’en est jamais privé et parfois avec bonheur mais là les scènes d’action sont fouillies, pleines de plans serrés, de bras cassés qui ne le sont que par le bruitage, un son omniprésent pour remplacer ce qu’on ne voit pas à l’écran. Crac ! Spalsh ! Croutch ! Sans comic strip. Quant au propos, il est absent, on fait dans l’épate et l’on sert la soupe à Won Bin, acteur mannequin présent pour plaire en premier lieu aux midinettes. Paf, nous y sommes : on nage en plein manga irréaliste pour jeunes ados – manhwa, pardon – encore une fois illustré avec cette musique ronflante et tristoune typically coréenne à même de convenir aux jeunes aimant à se complaire dans un certain spleen délétère. On delete et mieux vaut se taire ? Ou suis-je définitivement trop vieux pour ces conneries ? Saxo.

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13 avril 2011
par Arno Ching-wan


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